Je bouillonne, j'exulte et je tremble devant l'inéluctable. Une palpitation insensible, quasi perceptible et impossible à comprendre. Même sans son, j'entends la mélodie qui jailli de mes veines pour maculer l'endroit où je verse mon attention. Peu m'importait de cette révélation, sinon que mon intuition insinuait une diminution de la proportion artistique enfoui sous les grèves de mon esprit pourtant si bien ordonné. Plus je découvre et plus je deviens balourd devant l'immensité et cette capacité, que j'ai, d'innover à travers cette cité si peuplé et si vide de sens à la fois. Mon orientation, régulé par une démarche logique, est envahi par la panique et ma vision tellement statique à l'ordinaire, m'est impossible à garder fixée devant tant de beauté et de cruauté. Quoi faire sinon de laissé aller cette passion, ce mélange d'émotion d'amour et de vérité, d'honnêteté et de compréhension devant cette diversité.
Chroniques du nouvel ordre moral Durant toute mon enfance on nous a menti. Les années 90 étaient celles de la fin de l'histoire, de l'homo festivus, de l'effondrement du mur de Berlin et de la victoire de la démocratie libérale. Cette mythologie a amené les gens - les bobos-urbains-éduqués en premier - à se croire invincible, à se croire éternellement jeunes, cosmopolites et mobiles. O n a fait croire aux gens que la "plateforme" de Houellebecq ; cette industrie du sexe, de l'aviation commerciale et du voyage - qui sont, au fond, la même chose, un produit addictif - cette idée de pouvoir être un jour en Afrique, l'autre en Europe et finalement passer la fin de semaine en Amérique du sud, pouvait être industrialisée et marchandisée à hauteur mondiale ET pour toujours. C e n 'était qu’ un mensonge. Pour éviter les conflits, les pandémies et les guerres civiles, il est important non pas de tout restreindre, mais de placer des limites à la mobilité g...
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