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Affichage des articles du février 5, 2012

Ecchymoses

Principes meurtries décrivant une tragédie Par ce régime qui proscrit cette mélodie Remplacée par une brume d'amertume Édifiant un rempart par sa plume Solide fondation réagissant au moindre soubresaut Prompt aux réactions se définissant par un assaut Borné à s'opposer et s'accrocher malgré les écueils Souffrances mutilantes le poussant sur le seuil Victime d'un châtiment peu souhaitable Rupture du contexte pour un constat regrettable Hémorragie de colère envers cette terre Patrie de l'envie m'invitant à changer d'ère

Partie en cavale

La voilà qui détale suivant ce courant Vers cette destination magique à toute instant Son visage unique irradiant de rouge, teinté De l'éclat d'une vie, puissante mais désorientée Fixant son regard poignant jusqu'à l'échine Je pourrais voir le monde jusqu'à sa cime Ou partir loin, même jusqu'en Chine Priant qu'elle m'accompagne de son estime La voilà qui détale fuyant ce courant Pour un univers moins alarmant Sans prouesse malsaine et acharnement Vers une recherche inavouée de ses sentiments

Handicap

Angoisse marquée malgré mes supplications Incapable de gérer toutes ces situations Cette irrésistible fusions m'est inévitable Tellement plus simple que de rester stable Recherche prioritaire de ce souffle perdu Pourtant je le sais bien qu'il m'est du Silhouette intimidante de par mon jugement Irradiante de couleur sans effet calmant Oppression croissante, spasme d'envie Murmure incompatible avec cette vie Mon esprit reste orienté dans sa direction Jusqu'à m'en faire une indigestion

Brûle petite fleur

Brûle petite fleur, brûle De l'ineffable passion qui hurle Une flamme de dévotion qui dissimule Une incohérence complète dans sa formule Fonds petite fleur, fonds Jusqu'à atteindre les tréfonds De la solitude indigeste prise de front Et dans les murmures de cette chanson Crépite petite fleur, crépite Toute action qui précipite Vers un rêve qui te récites Cette éclat franche qui t'habite

La toile

Flottant sur l'horizon, toute voile dehors Le fils d'Apollon, défiant devant son sort Pureté de corps, par delà tous ces monts Suivant le chant du cor et la couleur du son Trompé par l'effet dynamique du ruisseau Pris sur le fait, par la mort de ce ressaut Insulte réprimé de la bouche de Vanité Chez qui l'abus est preuve d'iniquité Meurtrissure bleu azur franchissant ce mûr Déchirure d'émotions qui semblent si sûrs Destructeur de cette compassion intrinsèque Salvateur de la passion pour l'insecte

Le procès

Tambours et trompettes quel que soit la devinette Ou simplement après avoir actionner cette sonnette Vilipendé ou mutilé par ces généraux Pour défendre une projection de ses idéaux Procès d'intention ou d'ambition, sans façon Mûr d'appréhension dont je suis le maçon Encastré l'un dans l'autre, toutes ces émotions Prises dans le ciment de toutes ses actions Jugement d'horreur ou bien serait-ce d'honneur? Rendant grâce au ciel de sa propre valeur Mineur hostile, gérant d'une illusion Multipliant les tours, manipulant notre vision

Faucheur

Faucheur du bruit de leurs entrailles Capable d'obscurcir le néant par la douleur D'éblouir, sans, façon, l'existence de nos peurs Fraudeur qui fuit cette idée qui déraille Quant à le maudire ou à subir son ire Quitte à parcourir le monde en délire À demi vivant, attendant le soleil levant Cri d'amour tout ce qu'il y a de plus lourd À jamais pervers, tous ces longs discours Quel calvaire afin de se distraire Voilà pourquoi la désire tant me faire taire

Elle s'appelait Angélique

Difficile de pratiquer son jugement clinique De suivre cette directive pour le moins tragique À sa simple vue, l'air se charge de statique Un bref traitement pour cet être famélique Hypnotisé par ce sourire crève-coeur Impossible de ne pas être flagorneur Jusqu'au point où il est prit de stupeur Devant l'épanouissement de cette fleur Chronique déchanté d'un arriviste têtu Succédané qu'est ce fruit défendu Pour une histoire sans sous-entendus Et rester pour toujours un simple inconnu

Salle de triage

Lorsque vous entrez dans un salle de triage C'est un peu comme consulter un mage Vous en saurez, malgré tout, fort peu davantage Votre corps étant son secret Vous qui rechercher cette paix Avec un minimum de plaie Lorsque vous sortez de la salle de triage Que ce soit sur vos pieds ou à la nage C'est un peu comme si vous tourniez la page

L'histoire d'un homme qui croyait dormir

C'est l'histoire d'un homme qui croyait dormir Qu'au levé du jour elle découvrit le long du mûr Marcheur ne pouvant s'empêcher de rire  Qu'au levé du jour il préféra en être sûr Chaque matin, quel festin devant ces chemins Farceur d'une froideur qui leur fait peur Distinct par son instinct au pied marin Dictateur d'une pensée au présent dévastateur L'ébauche pourpre d'une vie démesurée  Picotement étrange saignant d'être rassurer L'homme s'assoupi croyant être disparu Le lendemain matin elle le découvrit pendu