Une vie de misère Cherchant à plaire Usant ma chair Ne saurait faire De moi un être vulgaire Qui erre, sur terre Sectaire, amer Et solitaire Ne cherchant point la lumière Au plus profond de la nuit Subie, aigrie par la pluie Une main tendue me saisit Une personne vraie Ivraie envahissant mon coeur Y plantant une fleur L'abreuvant de ses pleurs Soulageant la douleur Tu es l'échanson de mon matin de printemps