-L'écart de richesse entre les riches et les pauvres
L'argent ne fait pas le bonheur, sauf que... ça rend la vie plus facile. Les statistiques ne mentent pas, les riches ont une meilleure santé que les pauvres. Un autre fait? L'écart entre les riches et les pauvres augmente d'année en année partout à travers le monde. C'est la beauté du capitalisme, si vous le « méritez » (terme qui reste à être défini malgré les siècles qui sont passés) vous aurez plus d'argent que votre prochain. Si votre travail est plus complexe, plus difficile, plus stressant, plus dangereux ou moins légal vous aurez une compensation financière « juger » par les employeurs à la hauteur du dit travail. C'est ça la base.
Qu'en est-il de la réalité? De plus en plus d'enfants ici au Québec vivent dans des conditions de pauvreté. Difficile d'avoir les outils nécessaires rendus à l'âge adulte pour ces enfants qui vont à l'école le ventre vide. Le moment le plus important de la vie d'une personne, le moment où vous forgez votre caractère, où vous faîtes vos premières marques dans la société c'est à l'école.
Pourquoi la réalité parle de pauvreté? Au Québec, vous êtes considérés dans la classe pauvre si votre revenu annuel est inférieur à 22 000$. Les étudiants par exemple avec leur revenu annuel moyen de 8000$ sont très en dessous et cela explique l'aide financière « conséquente » (voir l'article sur les frais de scolarités) à ce niveau de vie. Avec un salaire minimum il est tout aussi impossible de dépasser cette barrière insurmontable (22 000$ annuel) pour certains. Pourtant, la croissance économique du début du 21ième siècle était la plus haute jamais enregistré pour les Canadiens. Le produit intérieur brut augmente exponentiellement poussé par nos richesses naturelles vendues par et pour les étrangers et financées par nos impôts via les subventions. La réalité nous échappe mais la direction du Québec vis-à-vis cette réalité ressemble fortement à ce que nous haïssons le plus de nos voisins du sud. À savoir qu'il y aura de plus en plus de pauvres avec de moins en moins de moyens pour s'extirper de cette pauvreté. Vous pouvez déjà en percevoir des signes avec les hausses des frais de scolarités, les tickets modérateurs et la privatisation du système de santé québécois ou encore en comparant le taux d'inflation toujours inférieur a l'évolution du salaire moyen québécois. Le pouvoir d'achat du québécois moyen s'essouffle malgré la croissance économique inégalé.
Que faire pour remédier à ce problème? L'éducation et la santé sont les deux priorités face à ce problème. Il faut donner les outils nécessaires aux futurs générations de Québécois. Il faut les pousser plus haut via un niveau de vie raisonnable pour qu'ils puissent faire leur marque dans notre société. Il faut tout autant encourager l'exploitation des ressources de notre état par nous autres et non pas par les étrangers. Il faut empêcher les crédits d'impôts et les subventions pour ceux qui n'en ont pas besoins. Il faut privilégier les PME québécoise et non pas les multinationales. Il nous faut une classe politique non corrompu et non biaisé par les lobbies des autres pays. Les Québécois ont choisi la communauté au dépend de l'individu durant la révolution Tranquille et nous sommes en train de revenir à la case départ. Il faut raviver la flamme des Québécois pour notre social-démocratie et non pas tomber dans le piège « lucide » du capitalisme sauvage américain.
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