J’ai le soufflé court
Courir jusqu’au bout
Bouteille à la main
Maintenant ou jamais
La pression monte face à l’oppression
Ma colère gronde dans ce drôle de monde
Où l’image brille plus qu’une simple illusion
Sublime mirage avant notre exclusion
Avalé par le vide de ses idéaux
Assoiffé par malheur de sa peau
Désabusé par l’ampleur du saut
Affamé par la charge d’en haut
Comment échapper à son ombre
Cette version si sombre
De l’être à devenir et qui a été
Dévoré durant cet été
L’élève gradué de cette longue soirée
S’est disputé la croyance de cette séance givrée
Promulguer ce manque de promiscuité
Et raccourcir l’effet de sa cécité
Incapable d’œuvrer dans le sens désiré
Bloqué au statut de simple dictée
Fier de s’en être félicité
Pour s’en sortir de façon distinguée
Criminel des passions insoutenables
Gendre de cette évasion incroyable
Ce sieur à l’humeur discutable
Suivant une épopée différenciable
Le mal être, c’est plus que le sentiment de vide
La faim, c’est plus que le gargouillis de ton ventre
C’est une poigne de fer sur ta vie
Qui se resserre lorsque tu ne combat pas
C’est un vautour planant autour de toi
Attendant que le mirage dévalue tes forces
Pour fendre vers toi lorsque tu chutes
C’est la représentation de tes faiblesses
Et de tes rêves brisés en mille morceaux
C’est cette résonance vicieuse et infinie
De tout ce que tu ne veux pas entendre
C’est l’hymne de tes sentiments enfouis
Qui rejailli tel un volcan d’amertume
C’est une brume envahissante
Qui t’empêche de te voir tel que tu es
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