La marée annonce mon départ De ce phare de solitude, ancré Dans la péninsule des désirs azurés Vers l'horizon du retour de l'Art Cette métropole frivole aux couleurs ambrées Où pullule les noctambules, ces sages enivrés Par la musique frivole de la canicule des coeurs Je pars à la recherche crédule de cette fée Qui saura naviguer mes eaux troubles Ceinturée d'une tiare cambrée, elle saura attirer Les foudres rares d'une passion démesurée Sous les flots agités, en idole, nous serons rassemblés Pour jouer la cithare de nos pulsions conjurés Et réveiller le raz de marée déchaîné de notre amour emprisonné