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Affichage des articles du mai 31, 2015

Matin

Une vie de misère Cherchant à plaire Usant ma chair Ne saurait faire De moi un être vulgaire Qui erre, sur terre Sectaire, amer Et solitaire Ne cherchant point la lumière Au plus profond de la nuit Subie, aigrie par la pluie Une main tendue me saisit Une personne vraie Ivraie envahissant mon coeur Y plantant une fleur L'abreuvant de ses pleurs Soulageant la douleur Tu es l'échanson de mon matin de printemps

Liberté

Je passais mon temps La tête en l'air À regarder le vent passer Pendant que l'amertume Me submergeait Jusqu'à en perdre pied Et en attendant de rencontrer Durant ce songe d'une nuit d'été Celle qui incarnerait ma vérité Ce sublime éclat de liberté Ce sourire parfait, ce sourire rieur Muse de mon bonheur Tu es arrivée juste à l'heure Pour rapatrier mon coeur Et devenir mon âme soeur Tu es la liberté que j'ai cherché depuis tant d'années L'Unique amour de ma vérité

Le destin

Je n'ai jamais cru au destin Je suis un sceptique Et comme tous les sceptiques J'ai été confondu, Quand je l'ai vu Parmi des milliards de personnes sur cette immense petite planète bleue, deux personnes aux histoires si semblables mais séparés par une vie entière, se sont rencontrés. Une collision, un choc Comme si tout ce que nous avions vécu Avant ce moment Était une suite logique d'événements Se succédant Nous emportant Jusqu'au moment Où nous apprîmes que l'autre existait

Emmitoufllés

Corps serrés, corps heureux Amoureux, insouciants, vivants, L'espace d'un moment Jusqu'à l'épuisement J'imagine la vie à ses côtés Joie et beauté, saisons d'espérances Oraison d'un avenir lointain Avenir à notre porté, à cueillir La chaleur de nos corps sublime La peur et la gêne, autrefois nos maîtres Le vide résultant, servant de refuge À l'amour de nos coeurs esseulés, Esseulés depuis trop longtemps