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Affichage des articles du janvier 22, 2012

Dormir sur ses deux oreilles

Le recherche de l'apaisement débute Qui de nous deux remportera la lutte L'état d'éveil m'agrippe, cette brute Des millions d'années se bousculent Ou serait-ce des idées? Je recule Toutes ces pensées que j'accumulent Peu à peu je perds pied quelle honte Le vertige me gagne, tant je compte Le temps de savoir si je monte Avec ce sommeil agité d'un âme damné Incapable de savoir vers qui se tourner

Le vide

Le vide s'approcha tranquillement Pour me prendre à partie, méchamment Cette sensation brûlante d'effacement Me transperça si brutalement Derrière ces barreaux de désespoir Le vide l'emporta par ses pouvoirs Peu importe mes moments de gloire Sublimation de mes émotions Délectation pour mes motivations Le vide consomma toutes mes passions Prêt à remporter cette confrontation Face à face avec cette fin comique Une absence d'élément dramatique Seulement moi et le vide 

Le journal

Humeur festive et discussion tardive Honneur qui prive de toute sensation fictive Artiste d'une vie traversant la rive Artiste d'envie riant d'une douleur vive Chroniques d'une amertume sincère À la une, cette brume incendiaire Publique cible d'un idylle stellaire Critique ironique suivant l'horaire Brise timide balayant l'avenue Rêve limpide distrayant la vue Quand l'horizon me met à nue Je dois courir vers cette inconnue

La rivière rouge

Coulant le long de mon horizon La rivière rouge dévalant ses plaines Coulant le long de cette liaison Effleurant la courbe de son aine L'éclat ambré de son lit m'accueil Ce désir cambré sera mon écueil  Teinté de feu, sombre et éclatant Courant déchaîné, corps récalcitrant De par ses vallées, de par ses monts La rivière rouge pointant la direction Terres arides plus bas en amont Repère irrésistible de l'excitation Vou s aimez?

Solidaire

Solidaire devant un hiver nucléaire Visionnaires d'un avenir non-sectaire Ces tortionnaires feignant de nous plaire Légionnaires d'une logique guerrière Aliénation d'un monde chargé de passion Dépravation graduelle, sans commotion Locomotion altérer de leur fonction Promotion attribuées par corrélation Scolarisés d'un état paralysé Cicatrisez ces idées généralisées Monopolisez la clé de la diversité Aseptisez les taches de cette cité

Commande spéciale

Complicité et dualité dans un complexe d'individualité Difficulté de suffoquer quant à cette éventualité De suspendre au plasir immaculé de se redéfinir Pourtant simple de saisir ce plaisir, ce désir Évidente friction des notes due à la pression Des accords partagés d'une fièvre à l'horizon Une combinaison unique de cette liaison Prolifique, gamme témoignant la passion Brûme distraite me montant à la tête Agrumes d'automne distingant ces arêtes Monotones aux consonnances allophones Justifiant à quel point elle détonne Parfum lancinant d'une tristesse accueillante Coupable des plus atroces marques transcendantes D'une époque révolue se rapprochant des années trente

Concentré

S'il suffisait au passé d'inventer cette réalité Insuffler ce courage face à la perplexité D'un égarement momentané, comment le gérer? Ce concentré d'art, peu importe le cliché Pour éviter de fluctuer sur ces dérivés Juxtaposer le courage de l'invincibilité Et conquérir l'image de la vérité Pulsion stable et parfaitement capable D'audace et de raisonnement affable Il est temps de se mettre à table

Décembre

Étonnante cette soirée de décembre Pour peu qu'il renaisse de ses cendres Qu'il puisse saisir ce fragment d'ambre Comment agir sans se faire prendre? Complimenter cette sensation vertueuse Ses courbes hivernales, si voluptueuses Malautrue accablée, cette chère voleuse Une indécence d'origine sinueuse Un seul regard posé, sensation givrée Orienté vers l'objet, sans se camoufler Flocon maculée aux formes désirées Principe charnel du printemps inexpliqué