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Affichage des articles du 2012

Les gourous

Une grande enquête de LaPresse d'une trentaine d'articles traite des méthodes de guérisons alternatives. Je crois qu'il s'agit d'un changement de paradigme de la société moderne. Avec les religions au placard, la science qui atteint des limites infranchissables pour la compréhension des néophytes et la médecine qui est trop souvent laissée à elle-même devant l'explosion de maux psychologiques, une foi 2.0 nous permettrait de «vivre sainement et librement» notre vie. Cette foi, réside dans l'avènement des gourous. Pour la plupart, ils ne sont pas dangereux. Pour la plupart, ils n'étalent pas à tout va leur foi afin de conscientiser et convertir les infidèles. Ces convertis ont tout à fait le droit de dépenser des milliers de dollars à la recherche d'une paix intérieur. Les convertis ont tout à fait le droit de croire que le corps humain est composé de chakras, d'ondes magnétiques, de particules ésotériques, de vibrations, de forces posi

Notre histoire sans fin

Notre histoire sans fin Depuis que l’homme a découvert qu’il pouvait écrire, notre histoire sans fin a débutée. Cette course vers quelque chose, le progrès pour certains ou la volonté de Dieu pour d’autres, ne s’arrête jamais. Parfois nous reculons, parfois nous rampons et parfois nous tournons en rond. Que se soit par la gauche, la droite ou le centre, le chronomètre ne s’arrête jamais pour nous donner le temps de réfléchir et regarder la boussole, qu’elle soit électorale ou magnétique. Les gens vieillissent et meurent tous en plein milieu de cette poursuite effrénée pour l’accomplissement. L’accomplissement de quoi au juste? «Dieu seul le sait». Nous pouvons tous s’entendre pour dire que 2012 fût une année d’actions et de «changements». Je ne suis pas certains et surtout pas qualifié pour vous dire de quel genre de changements nous parlons et si c’est positif ou négatif dans son ensemble, mais si quelque chose est sûr c’est que la course n’est pas terminée. J’ai voté pou

Le vide

Je vibre quand je me sens aimé D’une sensation plaisante comme la foi Qui remplis l’âme des vagabonds Réfugiés de l’horreur du vide Je palpite lorsque je me sens désiré Prit dans un courant esthétique affiché Comme un prix pour les bêtes desséchées J’évite de pensé lorsque je me sens vide Chaque seconde s’éternise et me dramatise Le vide m’absorbe 

Crier

Un hurlement dans ma tête Ne parvient à trouver le chemin Pour sortir des confins De ma personnalité J’augmente le son De mon horizon Impossible de diminuer sa portée Il revient toujours pour m’emporter Chaque surprise est un risque De me revoir plonger Au travers des saisons À chercher cette maison Crier mes pleurs ne me fait pas peur C’est ce qu’il y a dans mon cœur Qui témoigne de cette ardeur Et qui m’envois ailleurs

Medley - Mal être

J’ai le soufflé court Courir jusqu’au bout Bouteille à la main Maintenant ou jamais La pression monte face à l’oppression Ma colère gronde dans ce drôle de monde Où l’image brille plus qu’une simple illusion Sublime mirage avant notre exclusion Avalé par le vide de ses idéaux Assoiffé par malheur de sa peau Désabusé par l’ampleur du saut Affamé par la charge d’en haut Comment échapper à son ombre Cette version si sombre De l’être à devenir et qui a été Dévoré durant cet été L’élève gradué de cette longue soirée S’est disputé la croyance de cette séance givrée Promulguer ce manque de promiscuité Et raccourcir l’effet de sa cécité Incapable d’œuvrer dans le sens désiré Bloqué au statut de simple dictée Fier de s’en être félicité Pour s’en sortir de façon distinguée Criminel des passions insoutenables Gendre de cette évasion incroyable Ce sieur à l’humeur discutable Suivant une épopée différenciable Le mal être, c’est

La croisade des techniciens paramédicaux

Les techniciens ambulanciers paramédicaux du Québec sont en négociation avec le gouvernement afin de renouveler leur convention collective partout au Québec et ce depuis décembre 2010. Il se peut que vous ayez vu récemment ces grands-es gaillards-es portant fièrement des pantalons cargo comme moyen de pression dans leur négociation ou peut-être avez-vu été surpris par la possibilité d'une grève à Urgence Santé en pleine saison des festivals à Montréal. La FPESPQ (Fédération des Paramédics et des Employés des Services Préhospitaliers du Québec) et la CSN ( Confédération des syndicats nationaux ) se sont entendus à la dernière minute avec le gouvernement afin d'éviter au secteur de l'île de Montréal le contrecoup de ce conflit de travail, mais les techniciens paramédicaux du Québec se demandent à quel prix cette entente fût conclue et s'ils sont prêts à accepter des reculs importants pour la profession. Selon la FTPQ (Fraternité des Travailleurs et Travailleuses du Pr

Le sens de l’humour

Le sens de l’humour Une tempête dans un verre d’eau ou des accusations justifiées? Un groupement féministe a accusé les humoristes Mike Ward, Jean-François Mercier et Maxim Martin de bâtir leur carrière d’humoristes avec des blagues sexistes, homophobes et racistes via une lettre ouverte et une proposition faîte durant un congrès de la CLASSE stipulant que la coalition devait rejeté l’argent d’un show d’humour bénéfice où les trois hommes étaient présents afin de soutenir la cause étudiante. La  CLASSE n’a pas eu le temps de débattre de la motion. La décision de ne pas donner l’argent fut prise par les deux organisatrices du spectacle d’humour bénéfice. Tout d’abord, j’aimerais mettre quelque chose au clair, les humoristes sont bels et biens des artistes à part entière. Vous avez autant le droit de ne pas les trouver drôle que j’ai le droit de dire que l’art moderne c’est laid et sans but. Les shows d’humour constituent des œuvres artistiques.  Les textes, les «punch-lines», les

Ma grève à moi – deuxième partie

Je vous ai parlé de mes convictions, des raisons qui me poussent à sortir dans les rues pour revendiquer la justice sociale. Je vous ai parlé de mon parcours de militant durant cette grève, mais pas ce qui se passait dans ma tête. Parce que j’ai été amené à confronter mes idéaux à la réalité. La dure réalité de la rue. Vous savez, la réalité où le soleil vous fait plisser des yeux et où les flics répriment les manifestants, les provoques, les arrêtent, les intimident, les profilent, les frappent, les poivrent et les humilient. Ça vous froisse que je dise ça? Il n’y a pourtant pas trente-six façons de le dire. N’est-ce pas mieux de commencer par ça? De se dire les vraies affaires pour changer? Ces temps-ci, ils vont jusqu’à cibler les carrés rouges. Un carré rouge, ça représente le terrorisme! Voyant cela, devrais-je encore croire que les policiers sont là pour «protéger et servir»? Pourtant j’ai été le premier à défendre le travail des policiers depuis le début du conflit. Et

Ma grève à moi

Il y a plus de trois mois, la grève étudiante commençait dans les cégeps et facultés universitaires du Québec. Ce mouvement de protestation ne laissait pas à penser qu’il serait le plus gros mouvement de grève de l’histoire du Québec. Plus de 150 000 étudiants en grève pendant plus de trois mois, des marées humaines dans les rues de Montréal le 22 mars, 22 avril et 22 mai, des arrestations de masses en quantité industrielle et plus de trois mille arrêtés. Tout ça au Québec. Vraiment? Je me rappelle du début de l’année à mon cégep, Ahuntsic pour ne pas le nommer, là où les membres du CA de l’AGÉCA (l’association étudiante) me disait : «Ici à Ahuntsic, nous n’avons pas besoin de faire beaucoup de mobilisation parce que le cégep suit tout le temps le mouvement de grève». Je me rappelle que je me disais que ça n’allait pas fonctionner. Qu’au mieux, Ahuntsic serait en grève deux ou trois semaines. Les évènements de ces derniers mois me prouvèrent le contraire. Je me rappelle que j

Une découverte

Une inexplicable fable de cause instable Chargé de tension et d'action, ses émotions Débat qu'il négligea envers son célibat Mystique et éclectique, sa mimique Une brume l'emporte vers le large Où aucune charge, aucune rage n'agis et nuit Engageant à l'action, refusant la réaction Épousant cette liaison, sans raison, de fin de saison Un goût de ciel à saveur de miel Cette belle rebelle Qui passe d'inconnue à nue À ma vue

La colère

La colère gronde Chez les réfractaires de ce monde Ces égalitaires qui inondent Les parlementaires immondes Un éclair se manifeste Ces clercs la condamne sans reste Ces fiers manipulant l'allégresse Ces «pères» voulant qu'on régresse Les cerfs gambadent dans cette chamade Ou paradent dans le stade Ces nomades, bien dans leur marde Et moi je pleur de honte Délétère d'un état identitaire

L'orphelin

L'orphelin rebelle, ce Saint Marocain Son dessein acquis par instinct Seul en son sein quel philistin Recherchant l'étreinte dont il fait festin Sauvage à l'adage «Qu'une famille brille» Plus sage de rage Sa quille se distille Un gage en marge De l'orage envahissant Le poussant dans ses retranchements Mens

La révolte

Chu né din années quatre-vingts Dans un Québec rempli de pantins Résignés à ne pouvoir changer leur destin Résignés à subir les pires desseins Pis si au moins Pis si au moins y'en avait moins de pauvres crétins Enchaînés à leurs coussins Fabriqués par le gratin Pour arriver à leurs fins Et de mater ce mouvement estudiantin PLQ, PQ, ADQ, j'en ai plein le cul J'en ai plein le cul de voir le Québec sans issus Enfermé dans cette logique partisane Cette logique divine qui est leur manne De divisions sur ces questions qui causent commotion J'en ai plein le cul de cette terreur Véhiculé dans les médias à toute heure Pour faire plaisir à notre empereur J'en ai plein le cul de ces vendeurs Qui exproprient nos ressources vers ailleurs Qui cèdent notre richesse à leurs employeurs J'en ai plein le cul de la tarification Ce concept d'utilisateur-payeur propre à leur génération Créé en réponse à leur mauvaise gestion J'en ai plein le cul
Je l'ai croisé à un coin de rue Ne pouvant la sortir de ma vue Une simple pause, le temps est disparu Une mélodie qui n'en finit plus Le tout s'enchaîne à une telle vitesse Cette inconnue restera sans nom Comme une chanson qui nous touche Sans en connaître le nom

Avec la grève un petit peu d'humour politique

Mouvement des étudiants non-représentatifs qui veulent passer à télévision : MENRVPT Nous, au MENRVPT, croyons que même sans arguments il est très important de diffuser notre message : notre message est que même sans arguments il est possible pour un groupe d’individus non-représentatifs de passer à la télévision pour représenter un plus gros groupe d’individus qui, ne nous le cachons pas, souhaitent passer à la télé sans aucun arguments valable au débat sur la hausse des frais de scolarité. Suite à l’émission de tout le monde en parle du dimanche dernier, nous au MENRVPT, croyons qu’avec la date limite des transactions, il est important de se prémunir de nouveaux porte-paroles non-représentatifs de notre mouvement étudiant. Ainsi nous sommes prêts à échanger Arielle Grenier contre un choix de deuxième ronde et même Gomez s’il le faut. Nous croyons aux aptitudes d’Arielle pour bien représenter notre mouvement d’étudiant non-représentatif.  Suite à ce même débat le MENRVPT a procé

Un valentin

Sous les eaux troubles de son charme sublime m'interpelle Ce voile d'embruns, échanson d'un crime qui me mêle Que cette bohème mime cette passion divine, l'étincelle Qui me pénètre, comme mille aiguilles jusqu'à la moelle  L'éclat subtil de sa chair diaphane me domine Puissants frissons me parcourant le long de l'échine Muse de ces écrits, je la chérie et la désir Mais avant tout, ce que je veux, c'est son plaisir

Cocktail

Solitude et dévotion en liaison Un cocktail de désir en entrée À consommer avec modération Ou à exhiber en toute considération Femme jonquille attendant la moisson C'est dans mes rêves que je te glane Côté cour, l'audace de cette chanson Côté jardin, mes sentiments qui planent Perturbé par mon approche déglingué J'aurais préféré pouvoir être distingué L'alcool n'a jamais été mon fort Peur inoubliable de me faire du tort

Ecchymoses

Principes meurtries décrivant une tragédie Par ce régime qui proscrit cette mélodie Remplacée par une brume d'amertume Édifiant un rempart par sa plume Solide fondation réagissant au moindre soubresaut Prompt aux réactions se définissant par un assaut Borné à s'opposer et s'accrocher malgré les écueils Souffrances mutilantes le poussant sur le seuil Victime d'un châtiment peu souhaitable Rupture du contexte pour un constat regrettable Hémorragie de colère envers cette terre Patrie de l'envie m'invitant à changer d'ère

Partie en cavale

La voilà qui détale suivant ce courant Vers cette destination magique à toute instant Son visage unique irradiant de rouge, teinté De l'éclat d'une vie, puissante mais désorientée Fixant son regard poignant jusqu'à l'échine Je pourrais voir le monde jusqu'à sa cime Ou partir loin, même jusqu'en Chine Priant qu'elle m'accompagne de son estime La voilà qui détale fuyant ce courant Pour un univers moins alarmant Sans prouesse malsaine et acharnement Vers une recherche inavouée de ses sentiments

Handicap

Angoisse marquée malgré mes supplications Incapable de gérer toutes ces situations Cette irrésistible fusions m'est inévitable Tellement plus simple que de rester stable Recherche prioritaire de ce souffle perdu Pourtant je le sais bien qu'il m'est du Silhouette intimidante de par mon jugement Irradiante de couleur sans effet calmant Oppression croissante, spasme d'envie Murmure incompatible avec cette vie Mon esprit reste orienté dans sa direction Jusqu'à m'en faire une indigestion

Brûle petite fleur

Brûle petite fleur, brûle De l'ineffable passion qui hurle Une flamme de dévotion qui dissimule Une incohérence complète dans sa formule Fonds petite fleur, fonds Jusqu'à atteindre les tréfonds De la solitude indigeste prise de front Et dans les murmures de cette chanson Crépite petite fleur, crépite Toute action qui précipite Vers un rêve qui te récites Cette éclat franche qui t'habite

La toile

Flottant sur l'horizon, toute voile dehors Le fils d'Apollon, défiant devant son sort Pureté de corps, par delà tous ces monts Suivant le chant du cor et la couleur du son Trompé par l'effet dynamique du ruisseau Pris sur le fait, par la mort de ce ressaut Insulte réprimé de la bouche de Vanité Chez qui l'abus est preuve d'iniquité Meurtrissure bleu azur franchissant ce mûr Déchirure d'émotions qui semblent si sûrs Destructeur de cette compassion intrinsèque Salvateur de la passion pour l'insecte

Le procès

Tambours et trompettes quel que soit la devinette Ou simplement après avoir actionner cette sonnette Vilipendé ou mutilé par ces généraux Pour défendre une projection de ses idéaux Procès d'intention ou d'ambition, sans façon Mûr d'appréhension dont je suis le maçon Encastré l'un dans l'autre, toutes ces émotions Prises dans le ciment de toutes ses actions Jugement d'horreur ou bien serait-ce d'honneur? Rendant grâce au ciel de sa propre valeur Mineur hostile, gérant d'une illusion Multipliant les tours, manipulant notre vision

Faucheur

Faucheur du bruit de leurs entrailles Capable d'obscurcir le néant par la douleur D'éblouir, sans, façon, l'existence de nos peurs Fraudeur qui fuit cette idée qui déraille Quant à le maudire ou à subir son ire Quitte à parcourir le monde en délire À demi vivant, attendant le soleil levant Cri d'amour tout ce qu'il y a de plus lourd À jamais pervers, tous ces longs discours Quel calvaire afin de se distraire Voilà pourquoi la désire tant me faire taire

Elle s'appelait Angélique

Difficile de pratiquer son jugement clinique De suivre cette directive pour le moins tragique À sa simple vue, l'air se charge de statique Un bref traitement pour cet être famélique Hypnotisé par ce sourire crève-coeur Impossible de ne pas être flagorneur Jusqu'au point où il est prit de stupeur Devant l'épanouissement de cette fleur Chronique déchanté d'un arriviste têtu Succédané qu'est ce fruit défendu Pour une histoire sans sous-entendus Et rester pour toujours un simple inconnu

Salle de triage

Lorsque vous entrez dans un salle de triage C'est un peu comme consulter un mage Vous en saurez, malgré tout, fort peu davantage Votre corps étant son secret Vous qui rechercher cette paix Avec un minimum de plaie Lorsque vous sortez de la salle de triage Que ce soit sur vos pieds ou à la nage C'est un peu comme si vous tourniez la page

L'histoire d'un homme qui croyait dormir

C'est l'histoire d'un homme qui croyait dormir Qu'au levé du jour elle découvrit le long du mûr Marcheur ne pouvant s'empêcher de rire  Qu'au levé du jour il préféra en être sûr Chaque matin, quel festin devant ces chemins Farceur d'une froideur qui leur fait peur Distinct par son instinct au pied marin Dictateur d'une pensée au présent dévastateur L'ébauche pourpre d'une vie démesurée  Picotement étrange saignant d'être rassurer L'homme s'assoupi croyant être disparu Le lendemain matin elle le découvrit pendu

La peur

Cumule de vérité insoupçonné  Que la mule est porté à hameçonner Pourriture visqueuse de jugement Culture désireuse, décidément Comportement inopportun pour le commun Balbutiement qu'aucun puise d'un tel défunt Un jour noir que l'ivoire dépasse au change Embruns d'humour pourvu de cette gloire d'ange Vendange de l'automne pure face à ce vent Échange de l'homme sûr qui glace le sang Torrent de braise qu'effleure ces pleurs Guettant cet aise du coeur jusqu'à ce qu'il meurt

Muselé

Unique parmi la foule balbutiant Rejeté par la majorité Peu importe les faits consternant Une preuve simple de futilité Regards figés, une ambiance glacés Facile de porter un jugement déplacé  Dérangement pour certains Mais quel bande de crétins Ces niais à la tête enflée Sont très bien camouflés Facile pour eux de souffler Et le forcer à s'essouffler

Ce n'est pas tout

Je sais que ça semble un peu flou Sachez que l'amour n'est pas tout Il peut sauvagement détruire des vies Outrageusement séduire les plus fous La passion de moment, ce sentiment Pousse les affables à mentir gentiment Pousse les crédules à l'égarement Songe d'un baisé ardent, virevoltant Impossible de se sentir défiant Pourquoi résister devant l'arrogance À l'affût de ce danger si pressant Prescience pour l'évènement ultime Le moment fatidique avant le crime L'instant avant le drame est si sublime

Cette sacrée bouteille de vin

Une bouteille de vin à portée de main À quoi bon tout reporter à demain? La santé, le bonheur des mal famés  Buvons le présent de ce mal aimé Rond en bouche  Gare à cette touche Elle a fait mouche Une bouteille de vin à portée de main Une seconde serait encore plus divin Profitons de l'astuce du devin Plaisir partagé au genre humain Fruité et éclaté Quel choix éclairé Ces désirs variés Une bouteille de vin à portée de main Je ne passerai pas par ces quatre chemins Autant bien en ouvrir une dernière Et pénétrer cette délicieuse clairière Aucun arrière goût ;)

Les enfants

Depuis ma plus tendre enfance, j'ai vécu selon un principe simple: les problèmes sont faits pour être réglés. J'ai grandi en appliquant ce principe autour de moi. Quand je vois un problème je tente de le résoudre, je donne un avis, des pistes de solutions, j'exprime mon accord ou mon désaccord à qui bon désir l'entendre. Il se peut que je manque de tact ou que je sois trop honnête. Bien que je ne sache en aucun cas ce qu'il y a de mal là-dedans.  Aucun problème est insoluble. Aucune situation est sans issu. Une question doit avoir sa réponse. Je suis une personne de principe. J'ai beaucoup de morale et d'humilité. J'essais de grandir dans cet univers morose et sans scrupule. Je crois en la fraternité, le communauté et le rapprochement des individus afin de progresser en groupe. D'être confronté à l'injustice, l'égocentrisme, l'égoïsme et le manque de respect m'active à coup sûr. J'aime combattre ces infamies en l'honneur du

L'antisocial

L'impuissance m'habite, malgré ma chance Autour de moi, des gens suivant cette danse Valse mélancolique en trois temps simplistes Le déni de cette société me rend si triste Le grondement s'amplifie suivant un crescendo Une transition vers un avenir débilitant Comment faisait-on pour vivre avant? Avec tant de maux, tant de couteaux dans le dos La saturation de l'existence démontré À quoi bon crier si personne n'entend Ils restent là à regarder ce sang qui s'étend Je reste là tranquille, incapable de contrer

Dormir sur ses deux oreilles

Le recherche de l'apaisement débute Qui de nous deux remportera la lutte L'état d'éveil m'agrippe, cette brute Des millions d'années se bousculent Ou serait-ce des idées? Je recule Toutes ces pensées que j'accumulent Peu à peu je perds pied quelle honte Le vertige me gagne, tant je compte Le temps de savoir si je monte Avec ce sommeil agité d'un âme damné Incapable de savoir vers qui se tourner

Le vide

Le vide s'approcha tranquillement Pour me prendre à partie, méchamment Cette sensation brûlante d'effacement Me transperça si brutalement Derrière ces barreaux de désespoir Le vide l'emporta par ses pouvoirs Peu importe mes moments de gloire Sublimation de mes émotions Délectation pour mes motivations Le vide consomma toutes mes passions Prêt à remporter cette confrontation Face à face avec cette fin comique Une absence d'élément dramatique Seulement moi et le vide 

Le journal

Humeur festive et discussion tardive Honneur qui prive de toute sensation fictive Artiste d'une vie traversant la rive Artiste d'envie riant d'une douleur vive Chroniques d'une amertume sincère À la une, cette brume incendiaire Publique cible d'un idylle stellaire Critique ironique suivant l'horaire Brise timide balayant l'avenue Rêve limpide distrayant la vue Quand l'horizon me met à nue Je dois courir vers cette inconnue

La rivière rouge

Coulant le long de mon horizon La rivière rouge dévalant ses plaines Coulant le long de cette liaison Effleurant la courbe de son aine L'éclat ambré de son lit m'accueil Ce désir cambré sera mon écueil  Teinté de feu, sombre et éclatant Courant déchaîné, corps récalcitrant De par ses vallées, de par ses monts La rivière rouge pointant la direction Terres arides plus bas en amont Repère irrésistible de l'excitation Vou s aimez?

Solidaire

Solidaire devant un hiver nucléaire Visionnaires d'un avenir non-sectaire Ces tortionnaires feignant de nous plaire Légionnaires d'une logique guerrière Aliénation d'un monde chargé de passion Dépravation graduelle, sans commotion Locomotion altérer de leur fonction Promotion attribuées par corrélation Scolarisés d'un état paralysé Cicatrisez ces idées généralisées Monopolisez la clé de la diversité Aseptisez les taches de cette cité

Commande spéciale

Complicité et dualité dans un complexe d'individualité Difficulté de suffoquer quant à cette éventualité De suspendre au plasir immaculé de se redéfinir Pourtant simple de saisir ce plaisir, ce désir Évidente friction des notes due à la pression Des accords partagés d'une fièvre à l'horizon Une combinaison unique de cette liaison Prolifique, gamme témoignant la passion Brûme distraite me montant à la tête Agrumes d'automne distingant ces arêtes Monotones aux consonnances allophones Justifiant à quel point elle détonne Parfum lancinant d'une tristesse accueillante Coupable des plus atroces marques transcendantes D'une époque révolue se rapprochant des années trente

Concentré

S'il suffisait au passé d'inventer cette réalité Insuffler ce courage face à la perplexité D'un égarement momentané, comment le gérer? Ce concentré d'art, peu importe le cliché Pour éviter de fluctuer sur ces dérivés Juxtaposer le courage de l'invincibilité Et conquérir l'image de la vérité Pulsion stable et parfaitement capable D'audace et de raisonnement affable Il est temps de se mettre à table

Décembre

Étonnante cette soirée de décembre Pour peu qu'il renaisse de ses cendres Qu'il puisse saisir ce fragment d'ambre Comment agir sans se faire prendre? Complimenter cette sensation vertueuse Ses courbes hivernales, si voluptueuses Malautrue accablée, cette chère voleuse Une indécence d'origine sinueuse Un seul regard posé, sensation givrée Orienté vers l'objet, sans se camoufler Flocon maculée aux formes désirées Principe charnel du printemps inexpliqué

Palpitations

Refus d'obtempérer L'estomac bouclé Les papillons virevoltent À l'intérieur de cette grotte Rythme irrégulié Le coeur chamboulé La pression est ressentie Comme on remarque un incendie Confusion et exclusion La tête prête à exploser Elle distingue les signes Synthèse parfaite, l'amour

Résonnance

Coexistence via l'insistance Exsangue et vif dans sa danse Rythme suintant d'une croissance Ponctuée par simple chance Vibrations à l'unisson Formulent une fréquence, un son Persistant sous forme d'ondulation Efficace comme communication Transporter par la célérité Excentricité commune ou dédié Parité dans l'âme des charcutés Pénitence partagée chez les affectés

Mon pays texte 5

Les changements climatiques et leurs effets socio-politiques L'environnement n'a jamais été le point fort de l'homme. C'est durant le 19ième siècle que l'homme moderne comprît l'importance de l'hygiène publique. Évidemment, il est question ici de la cueillette des ordures qui était inexistante. Ce vecteur de propagation des maladies fut une cause directe de certaines des pandémies les plus meurtrières. En apprenant de ses erreurs, l'homme moderne augmenta drastiquement son espérance de vie. (avec l'aide des vaccins et de la médecine en général bien sûr) Le plus dure reste toujours à faire, à découvrir, comprendre et modifier notre environnement planétaire afin que nos générations futurs puissent prospérer à leur tour. Pour commencer, il est important de comprendre que le phénomène s'appelle «les changements climatiques» pour plusieurs raisons. Ces changements sont propres à l'endroit sur la planète où nous nous trouvons et a

Baume

Une plaie ouverte, douleur vive Traité comme une blessure obstructive Une tombe que je dois remplir L'illicite se joint à l'implicite Afin de ponctuer le site Altérer ou cicatriser nul ne le sait Fiction pulpeuse et sinueuse Courbes suintantes et voluptueuses Muse d'un instant au contact frappant Éclatant sevrage de mal être croissant Soleil d'un état tout à fait apparent

Dégoût

Je cultive un état de privation Prêt à tout sauf à cette sommation Commandement futile, une négation Réalité encline à une certaine confusion L'agacement transcende mon état Pression constante mettant dans l'embarras Quiconque en ferait le constat  Perte du goût, perte de vie Un à un les sens me fuient Sans faire aucun bruit Je suis devant le fait accompli Le dégoût transcende mon histoire Très loin des souvenirs de gloire Je ne peux en dormir le soir La mort se suffi a elle-même Pour autant que j'en suis blême

Terre

La planète bleue, la troisième du système Celle qui a décidé de nous accueillir La seule, l’unique, notre Terre Pleine de vie, pleine d’espoir Elle semble seule, c’est vrai Un compagnon la couvre pourtant Le soleil, son ami, la réchauffe Lui permet de vivre et de nous abriter Une autre présence plus près encore C’est la lune, son enfant Ce satellite qui affecte le bleu Souvent effrayé par le soleil, elle disparaît Et tous ces mondes inconnus Tapissant notre ciel la nuit Nous rappellent la grandeur Elles brillent jusqu’en dans notre coeur